标题: 关于The Prisoner of Chillon [打印本页] 作者: 楚狂 时间: 2006-4-19 23:22 标题: 关于The Prisoner of Chillon 在诗前找到的一段有趣的文字,似乎是Byron写的
When this poem was composed, I was not sufficiently aware of the history of Bonnivard, or I should have endeavoured to dignify the subject by an attempt to celebrate his courage and his virtues. With some account of his life I have been furnished, by the kindness of a citizen of that republic, which is still proud of the memory of a man worthy of the best age of ancient freedom.作者: 楚狂 时间: 2006-4-19 23:25
接下来是Bonnivard传,不知何故,以法语写成。(看上去不像是Byron写的)
"François de Bonnivard, fils de Louis de Bonnivard, originaire de Seyssel et Seigneur de Lunes, naquit en 1496. Il fit ses études à Turin: en 1510 Jean Aimé de Bonnivard, son oncle, lui résigna le Prieuré de St. Victor, qui aboutissait aux murs de Genève, et qui formait un bénéfice considérable.
"Ce grand homme --- (Bonnivard mérite ce titre par la force de son âme, la droiture de són cœur, la noblesse de ses intentions, la sagesse de ses conseils, le courage de ses démarches, l'étendue de ses connaissances, et la vivacité de son esprit), --ce grand homme, qui excitera l'admiration de tous ceux qu'une vertu héroïque peut encore émouvoir, inspirera encore la plus vive reconnaissance dans les cœurs des Génévois qui aiment Genève. Bonnivard en fut toujours un des plus fermes appuis: pour assurer la liberté de notre République, il ne craignit pas de perdre souvent la sienne; il oublia son repos; il méprisa ses richesses; il ne négligea rien pour affermir le bonheur d'une patrie qu'il honora de son choix: dès ce moment il la chérit comme le plus zélé de ses citoyens; il la servit avec l'intrépiditié d'un héros, et il écrivit son Histoire avec la naïveté d'un philosophe et la chaleur d'un patriote.
"Il dit dans le commencement de son Histoire de Genève, que dès qu'il eut commencé de lire l'histoire des nations, il se sentit entraîné par son goût pour les Républiques, dont il épousa toujours les intérêts: c'est ce goût pour la liberté qui lui fit sans doute adopter Genève pur sa patrie.
"Bonnivard, encore jeune, s'annonça hautement comme le defenseur de Genève contre le Duc de Savoye et l'Evêque.
"En 1519, Bonnivard devient le martyr de sa patrie. Le Duc de Savoye étant entré dans Genève avec cinq cent hommes, Bonnivard craint le ressentiment du Duc; il voulut se retirer à Fribourg pour en éviter les suites; mais il fut trahi par deux hommes qui l'accompagnaient, et conduit par ordre du Prince à Grolée, où il resta prisonnier pendant deux ans. Bonnivard était malheureux dans ses voyages: comme ses malheurs n'avaient point ralenti son zèle pour Genève, il était toujours un ennemi redoutable pour ceux qui la menaçaient, et par conséquent il devait être exposé à leurs coups. Il fut rencontré en 1530 sur le Jura par des voleurs, qui le dépouillèrent et qui le mirent encore entre les mains du Duc de Savoye: ce Prince le fit enfermer das le Château de Chillon où il resta sans être interrogé jusques en 1536; il fut alors delivré par les Bernois, qui s'emparèrent du Pays de Vaud.
"Bonnivard, en sortant de sa capitivité, eut le plaisir de trouver Genève libre et réformée: la République s'empressa de lui témoigner sa reconnaissance, et de le dédommager des maux qu'il avoit soufferts; elle le reçut Bourgeois de la ville au mois de Juin, 1536; elle lui donna la maison habitée autrefois par le Vicaire-Général, et elle lui assigna une pension de deux cent écus d'or tant qu'il séjournerait à Genève. Il fut admis dans le Conseil de Deux-Cent en 1537.
"Bonnivard n'a pas fini d'être utile: après avoir travaillé à rendre Genève libre, il rèussit à la rendre tolérante. Bonnivard engagea le Conseil à accorder aux ecclésiastique et aux paysans un tems suffisant pour examiner les propositions qu'on leur faisait; il réussit par sa douceur: on prêche toujours le Christianisme avec succès quand on le prêche avec charité.
"Bonnivard fut savant: ses manuscrits, qui sont dans la bibliothèque publique, prouvent qu'il avait bien lu les auteurs classiques Latins, et qu'il avait approfondi la théologie et l'histoire. Ce grand homme aimait les sciences, et il croyait qu'elles pouvaient faire la gloire de Genève; aussi il ne négligea rien pour les fixer dans cette ville naissante; en 1551 il donna sa bibliothèque au public; elle fut le comencement de notre bibliothèque publique; et ces livres sont en partie les rares et belles éditions du quinzième siècle qu'on volt dans notre collection. Enfin, pendant la même année, ce bon patrote institua la République son héritière, à condition qu'elle employerait ses biens à entretenir le collège dont on projettait la fondation.
"Il parait que Bonnivard mourut en 1570, mais on ne peut l'assurer, parce qu'il y a une lacune dans le Nécrologe depuis le mois de Juillet, 1570, jusques en 1571."作者: 楚狂 时间: 2006-4-19 23:27
以google翻译如下,文意还算顺畅。
from Bonnivard, wire of Louis de Bonnivard, originating in Seyssel and Seigneur of the Moons, was born in 1496. II made its studies in Turin: in 1510 Jean Aime de Bonnivard, his uncle, the Priory of St Victor resigned to him, which aboutissoit with the walls of Geneva, and which formoit a considerable benefit.
\' This great man -- (Bonnivard deserves this title by the force of its heart, the uprightness of its heart, the nobility of its intentions, the wisdom of its councils, the courage of its steps, l\' extended from its knowledge, and the promptness of its spirit), -- this great man, who will excite l\' admiration of all those qu\' a heroic virtue can still move, will still inspire the sharpest recognition in the hearts of Génévois which like Geneva. Bonnivard was always one of the firmest supports: to ensure the freedom of our Republic, it did not fear to often lose his; it forgot its rest; it scorned its richnesses; it did not neglect anything to strengthen happiness d\' a fatherland qu\' it honoured with its choice: dice this moment it cherishes it like more zélé of its citizens; it served it with l\' intrepidity d\' a hero, and it wrote to its History with naîveté the d\' a philosopher and heat d\' a patriot.
' It says in the beginning of its History of Geneva, that, dice qu\' it had started to read l\' history of the nations, it felt entrâiné by its taste for the Republics, of which it always married the interests: c\' is this taste for the freedom which undoubtedly made him adopt Geneva for its fatherland.
\' Bonnivard, still young, s\' announced highly like the defender of Geneva against the Duke of Savoye and l\' Evêque. \' In 1519, Bonnivard becomes the martyr of its fatherland. The Duke of Savoye having entered Geneva with five hundred men, Bonnivard fears the resentment of the Duke; he wanted to withdraw himself in Freiburg to avoid the continuations of them; but it was betrayed by two men who l\' accompagnoient, and was led by order of the Prince to Grolée, where there remained prisoner during two years. Bonnivard unhappy etoit in its voyages: as its misfortunes n\' swage not slowed down its zéle for Geneva, it etoit always a frightening enemy for those which menaçoient it, and consequently it was to be exposed to their blows. It was met in 1530 on the Jura by robbers, who stripped it and who still reflect it between the hands of the Duke of Savoye: this Prince made it lock up in the Castle of Chillon, where there remained without being questioned jusques in 1536; he was then delivré by Bernois, which s\' seized the Country of Vaud.
\' Bonnivard, while leaving its captivity, was pleased to find Geneva free and réformee: the Republic s\' hastened to testify its recognition to him, and to compensate it for the suffered evils qu\' it avoit; it accepted it Bourgeois city in June, 1536; it gave him the house inhabited formerly by the Vicar-General, and it him ace signed a pension of two hundred ecus d\' but so much qu\' he séjourneroit in Geneva. It was allowed in the Council of Deux-Cent in 1537. \' Bonnivard n\' did not finish d\' being useful: after having worked to make Geneva free, it succeeds in returning it tol' erante. Bonnivard urged the Council to be granted to the Ecclesiastics and to the peasants a sufficient tems to examine the qu\' proposals one them faisoit; it reússit by its softness: one always preaches Christianity successfully when one preaches it with charity.
\' Bonnivard was erudite: its manuscripts, which are in the public Library, prove qu\' it avoit read well the Latin classic authors, and qu\' it avoit thorough theology and l\' history. This great man aimoit sciences, and it croyoit qu\' they pouvoient to make the glory of Geneva; also it did not neglect anything to fix them in this incipient city; in 1551 it gave its library to the public; it was the beginning of our public biblothèque; and these books are partly the rare ones and beautiful editions of the fifteenth century qu\' one sees in our collection. Lastly, during the same year, this good patriot instituted the Republic his heiress, in condition qu\' it projettoit the foundation. \' It paroit that Bonnivard died in 1570; but one cannot l\' ensure, parcequ\' a gap in Nécrologe since July, 1570 ago, jusques in 1571. \ '作者: 楚狂 时间: 2006-4-19 23:29
最后还有一篇有意思的论文。 http://l1.edn.cn/cache/http/inde ... oner_of_chillon.pdf
or www.internationalbyronsociety.org/ pdf_files/prisoner_of_chillon.pdf